Quand tu contemples une rose qui a blessé un mur et que tu te dis : J’ai bon espoir de guérir du sable, ton cœur verdit…
Quand, par une journée belle comme une icône, tu accompagnes une femme au cirque et que tu es convié à la danse des chevaux, ton cœur rougit…
Quand tu comptes les étoiles, que tu te trompes après la treizième et que tu t’assoupis comme l’enfant dans la bleuté de la nuit, ton cœur blanchit…
Quand tu marches et que tu ne trouves pas le songe allant devant toi comme l’ombre, ton cœur jaunit…
M. DarwichComme des Fleurs d’amandier ou plus loin ( Poèmes)
